Oser vivre pour se retrouver :
et si la liberté passait par l’expérimentation ?

 

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« Résilience » : L’Alchimie de Mon Chemin

Les premiers pas hors du cadre

Après la vente de la maison et le divorce prononcé, une grande respiration s’est ouverte en moi. Un vide, oui. Mais aussi une possibilité. Celle d’être enfin libre. Libre de penser, de choisir, d’agir selon mes élans. Pendant des années, j’avais existé à travers le prisme du couple, de la mère, de la femme qui tient bon. Mais une fois seule, qui étais-je vraiment ? Je ne le savais plus. Alors j’ai commencé à chercher. Non pas dans les livres ou les conseils extérieurs, mais dans l’expérience directe. J’avais besoin de ressentir la vie autrement. D’explorer sans culpabilité. D’oser sortir des normes dans lesquelles j’avais été enfermée.

Ce n’était pas une fuite. C’était un appel. Celui de mon corps, de mon cœur, de mon âme. Un besoin viscéral de reconnecter avec cette part de moi qui n’avait jamais eu le droit de s’exprimer.

Le libertinage : une quête de sensations… et de réponses

C’est dans cet espace de curiosité que le libertinage est apparu sur mon chemin. Non pas comme un choix programmé, mais comme une porte entrouverte sur l’inconnu. J’y suis entrée à pas feutrés, avec autant de peur que de fascination. Ce monde n’avait rien à voir avec ce que j’avais connu. Il n’y avait ni tabou ni jugement, mais un territoire nouveau où le désir pouvait s’exprimer librement. Pourtant, derrière le jeu et l’excitation, il y avait aussi des blessures à nu. Des mécanismes à l’œuvre que je ne percevais pas encore.

Je ne cherchais pas seulement du plaisir. Je cherchais à me reconnecter à mon corps, à ma puissance féminine, à ma capacité à dire oui… et surtout à dire non. J’ai découvert ce que signifiait vraiment consentir. Ce que signifiait choisir, pas par devoir, mais par envie. Le regard que je portais sur moi-même changeait. Ce n’était plus celui d’une femme soumise au regard des autres, mais d’une femme qui se redécouvrait, pas à pas.

Cette image illustre le moment suspendu d’une renaissance intérieure. Assise sur une plage baignée par la nuit étoilée, la femme incarne la douceur retrouvée après l’épreuve. Son corps en paix, tourné vers l’intérieur, accueille une lumière née de ses mains : symbole de son pouvoir intérieur réactivé. Le sable représente le terrain fragile mais fertile des émotions mises à nu. La mer calme reflète les mouvements profonds de l’âme, tandis que la lisière d’arbres à l’horizon évoque la frontière entre l’ancien et le renouveau. Le ciel, immense et constellé, rappelle que chaque blessure peut devenir ouverture vers l’infini. Une invitation à se reconnecter à sa lumière, à transmuter la douleur en puissance, et à renaître depuis le cœur de la nature.

Les désillusions amoureuses : répétitions, révélations

Mais au milieu de ces expériences, il y a aussi eu des hommes. Des histoires. Des illusions. Et des déceptions. Je croyais être prête à aimer autrement. Je pensais que l’après-divorce m’avait transformée, que je ne reproduirais plus les anciens schémas. Et pourtant… J’ai rencontré Stéphane. Puis un autre Stéphane. Et encore un troisième. Trois relations, trois miroirs. Trois versions différentes d’un même scénario.

Chacun d’eux m’a confrontée à un angle mort en moi. L’un m’a séduite par son intensité, avant de disparaître sans un mot. L’autre s’est montré présent mais froid, incapable d’accueillir ma sensibilité. Le dernier a tenté de me façonner selon ses attentes, comme si j’étais encore malléable. Ces relations n’ont pas duré, mais elles m’ont marquée. Elles m’ont obligée à me regarder en face. Non pas pour me blâmer, mais pour comprendre : pourquoi est-ce que j’attirais ce type de lien ? Qu’est-ce que je croyais encore mériter ?

Reprendre son pouvoir émotionnel

Peu à peu, l’expérimentation a laissé place à l’introspection. Ce n’était plus le monde extérieur qui devait me définir, mais ce que je ressentais en moi. J’ai compris que tant que je cherchais à combler un vide par l’extérieur, je n’étais pas libre. La véritable liberté ne vient pas d’un statut ou d’une aventure, mais de la capacité à se tenir debout, entière, sans avoir besoin de se perdre dans l’autre.

C’est là que j’ai commencé à guérir. Pas d’un seul coup, mais par couches successives. J’ai appris à dire stop avant de m’oublier. À me choisir, même si cela signifiait dire non à ce qui semblait excitant. À poser mes limites non plus par peur, mais par respect de moi. Ce que je croyais être un détour était en réalité une étape essentielle. Pour renaître, j’avais besoin de me confronter. De m’expérimenter. De me retrouver.

Et après ?

L’exploration extérieure m’a menée à un recentrage intérieur. Ce chapitre n’est pas celui de la chute ou de l’égarement, mais celui de l’apprentissage. J’ai compris que l’on peut se perdre même dans ce qu’on croit être de la liberté… si cette liberté n’est pas enracinée dans l’amour de soi.

Mais parfois, la plus grande des leçons vient après coup. Quand les rideaux tombent. Quand l’on découvre que, même dans le spirituel, certains peuvent tenter de contrôler, d’asservir, de manipuler. Car la dernière épreuve n’était pas encore arrivée.

👉 Rendez-vous dans la prochaine partie : Résilience – Analyse Chapitre 8 – L’illusion d’aimer

Avec lumière et sagesse,

© Sandrine Lumière
Révélatrice d’identité et Auteure

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Résilience – Chapitre 8 – Expérimenter pour se retrouver

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