Et si aimer, c’était laisser l’autre libre de rester ?
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« Résilience » : L’Alchimie de Mon Chemin
De Dimitri à Dorian : Reconnaître l’absence pour trouver la présence
Mai 2021 arrive, et avec lui, un tournant inattendu. Depuis deux ou trois ans, Dimitri est dans ma sphère Facebook. On échange peu, puis soudain, il vient vers moi. C’est léger, inattendu, et on finit par se mettre ensemble. Mais rapidement, je ressens un déséquilibre. Dimitri est là, mais absent. Pas de véritable présence. Pas d’écoute. Pas de soutien. Je me sens seule à deux. Et dans ce vide affectif, un autre lien s’ouvre : Dorian.
Le 25 mai, il m’ajoute en ami. Très vite, nos échanges en privé prennent une tournure profonde. On ne parle pas de banalités. On parle de l’essentiel. De l’âme. De l’invisible. Du spirituel. Et chaque mot qu’il m’envoie résonne comme un baume. Sans que je m’y attende, sans que je le cherche, un lien puissant se tisse. Mais je suis avec Dimitri, et cette situation me trouble. Pourtant, dans l’ombre de ce triangle, une évidence s’installe : l’un me tient à distance, l’autre me tient par sa présence.
Le choix de l’amour sans attente
Ce qui me désarme chez Dorian, c’est son amour tellement intense. Il ne me demande rien. Il est là. Présent. Ouvert. Sans pression. Sans projet caché. Je sens à quel point il m’aime, et cela me bouleverse. Combien de fois lui ai-je dit : « Je ne comprends pas pourquoi tu restes près de moi… » Et lui, toujours serein, toujours doux, répondait simplement qu’il était là parce qu’il en avait envie, sans condition.
Ce type d’amour, je ne l’avais jamais expérimenté. Un amour qui n’exige pas. Qui ne veut pas me changer. Qui n’a pas peur de me perdre. Et c’est précisément cela qui m’a donné envie de rester. Ce n’était pas une prise. C’était un accueil. Un espace. Une liberté profonde où mon cœur a pu enfin se déposer. Un jour, j’ai cessé de fuir, j’ai cessé de douter. Je me suis ouverte à lui. Dorian est venu me chercher avec mes filles. Depuis, on ne s’est plus quittés. Et on s’est choisis. Vraiment.
Construire un couple sur des bases solides
Mais aimer, ce n’est pas s’installer dans un conte de fées. Aimer, c’est bâtir. Et les fondations de notre vie commune n’ont pas été simples. La première année dans notre maison a été intense. On a dû apprendre à se découvrir au quotidien, avec nos blessures, nos habitudes, nos différences. On s’est parfois froissés, parfois blessés sans le vouloir. Mais on a toujours parlé. Toujours écouté. Toujours cherché à comprendre plutôt qu’à avoir raison.
Lors de nos disputes, de moins en moins fréquentes avec le temps, le respect n’a jamais quitté la pièce. La communication a toujours été notre socle, et l’humour, un baume précieux pour désamorcer les tensions. Nous avons choisi d’être partenaires, pas adversaires. Aucun de nous n’a jamais cherché à prendre le dessus. Ce n’est pas le pouvoir qui nous lie, c’est l’envie de grandir ensemble.
Notre couple, on l’a construit pierre après pierre. Il n’y a pas eu de magie instantanée, mais une volonté commune d’évoluer ensemble. Quand un déséquilibre surgit, on s’arrête, on ajuste. Quand le silence devient inconfortable, on tend l’oreille. Et dans ce mouvement constant entre le je et le nous, on avance. Main dans la main, dans une danse imparfaite mais sincère.
Être en paix avec l’argent : un apprentissage à deux
Parmi les piliers de notre relation, il y a aussi eu cette question délicate de l’argent. L’argent, ce grand tabou, ce miroir de nos insécurités. Moi, je portais encore des mémoires de manque, des résistances à recevoir, des doutes sur ma légitimité. Dorian, lui, avait une approche différente, plus fluide, plus détendue. Et c’est ensemble que nous avons appris à désamorcer nos croyances.
J’ai compris qu’accepter l’abondance ne signifiait pas trahir mes valeurs. Que recevoir n’était pas se vendre. Que dire « oui » à l’argent, c’était dire « oui » à ma valeur. Et Dorian m’a aidée à poser un regard plus doux sur ces questions, sans jamais me juger, sans jamais m’imposer une vision. Juste par sa présence, il m’a permis de faire la paix avec ce que je fuyais.
Grandir ensemble : l’harmonie comme chemin
Aujourd’hui, nous avançons ensemble. Quatre ans se sont écoulés depuis notre premier vrai échange. Mariés, unis, complices. Mais ce n’est pas un sommet que nous avons atteint. C’est un sentier que nous empruntons. Il y a des moments de grâce, et des moments de tension. Des jours où tout coule, et d’autres où il faut ramer à contre-courant. Mais à chaque étape, nous revenons à l’essentiel : le respect, la communication, l’amour.
Grandir ensemble, ce n’est pas ne plus tomber. C’est apprendre à se relever sans blesser l’autre. C’est regarder dans la même direction sans s’oublier soi-même. C’est savoir que l’on peut être en désaccord sans que l’amour disparaisse. C’est, au fond, cette forme d’alchimie douce où chacun reste libre… et choisi de rester.
Et après…
Comment un amour peut-il rester juste dans la durée ?
Comment la présence, l’écoute et la confiance se traduisent concrètement dans un quotidien à deux ?
Et surtout… comment passer de la reconstruction intérieure à une co-création à deux voix ?
👉 Rendez-vous dans la prochaine partie : Résilience – Analyse Chapitre 10 – L’épreuve du vrai lien
Avec lumière et sagesse,
© Sandrine Lumière
Révélatrice d’identité et Auteure
Plongez dans mon univers littéraire : Mes Livres
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