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Pourquoi croit-on qu’aimer, c’est tout ressentir ?
Depuis l’enfance, on nous a souvent montré l’amour comme une fusion.
Être proche, c’est partager tout, ressentir tout, ne faire plus qu’un.
Alors, quand on ne ressent plus l’autre aussi intensément,
quand l’émotion ne vient plus nous traverser à chaque regard, chaque mot,
on se demande : « Est-ce que j’aime encore ? »
Mais ce que ce chapitre révèle, c’est une autre réalité de l’amour :
Un amour sans confusion. Un amour qui ne dilue plus l’identité.
Un amour qui respecte l’espace intérieur de chacun.
L’erreur : penser que ressentir l’autre, c’est l’aimer
Quand on est hypersensible ou très empathique,
on s’est souvent construit en ressentant les besoins, les douleurs, les attentes de l’autre.
On s’est adapté.
On a anticipé.
On a absorbé.
Et on a cru que c’était ça, aimer.
Mais en agissant ainsi, on a commencé à s’oublier.
À fusionner au point de ne plus savoir où l’autre finit, et où l’on commence.
L’amour, dans ce mode-là, devient un sacrifice doux,
une disparition subtile de soi, au nom du lien.
La transformation : d’une empathie de fusion à une empathie de présence
Ce que ce chapitre met en lumière, c’est une bascule.
Une mutation silencieuse.
L’empathie ne disparaît pas.
Elle devient plus claire. Plus consciente.
On ne fusionne plus.
On reste présent.
On n’absorbe plus.
On écoute.
Et cette écoute n’a plus besoin d’envahir.
Elle devient une présence stable, ancrée, paisible.
Un amour qui ne s’exprime plus en douleurs partagées, mais en espace respecté.
L’amour pur ne demande plus de preuve
Quand cette transformation se produit,
le mental panique parfois :
« Mais si je ne ressens plus comme avant, est-ce que j’aime encore ? »
Et c’est là que naît le grand renversement :
Oui, j’aime encore. Mais je n’aime plus de la même façon.
L’amour n’est plus dans l’effort de ressentir,
il est dans l’acceptation totale de ce qui est.
Il est silencieux, stable, libre de toute attente.
Un amour qui ne cherche pas à se prouver,
mais qui se vit dans la paix de l’instant.
L’instant décisif : comprendre que l’amour ne devrait jamais effacer qui l’on est
Ce chapitre marque un tournant intérieur fort :
« Je n’ai pas perdu ma capacité à aimer. J’ai juste arrêté de me perdre dans l’autre. »
Cette prise de conscience est essentielle.
Elle montre que l’amour n’a pas à être une immersion totale.
Il peut exister dans la clarté, la présence, la distinction.
Et c’est même là qu’il devient le plus pur.
C’est ici que réside le message clé de ce chapitre :
🔵 L’amour n’a pas besoin d’être intense pour être vrai.
🔵 Il n’a pas besoin de tout ressentir pour être profond.
🔵 Aimer, c’est parfois savoir rester soi, même dans le lien.
➡️ À suivre : Je Suis – Chapitre 5 – La Voix Retrouvée