Quand le calme s’installe et que tout recommence doucement à vivre
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« Je Suis » : L’Alchimie de Mon Chemin
Le calme après l’intensité
Je ne saurais dire précisément à quel moment cela a commencé. Ce n’était ni soudain, ni spectaculaire. Juste… différent. Une sensation subtile s’est installée. Un apaisement presque imperceptible, mais bien réel. Après des mois de turbulence intérieure, de remises en question, de silence émotionnel et de résistance mentale, un souffle nouveau m’a traversée.
Ce n’était pas une grande révélation, ni un déclic tonitruant. C’était plus simple, plus doux. Une énergie plus fluide, plus stable, s’est mise à circuler dans mon corps. Je ne m’y attendais pas, et surtout, je n’ai rien fait de particulier pour qu’elle apparaisse. Et pourtant, elle était là, comme un murmure dans mon ventre, une chaleur discrète dans ma poitrine, une légèreté sur mes épaules.
Je respirais différemment. Et pour la première fois depuis longtemps, j’ai eu l’impression que mon corps était à nouveau un lieu d’accueil, et non plus un champ de tension.
Laisser la paix s’installer
Il m’a fallu du temps pour me rendre compte que cette sensation n’était pas passagère. Pendant un moment, j’ai même hésité à y croire. J’avais tellement été conditionnée à attendre les blocages, les vagues émotionnelles, les tensions soudaines, que cette stabilité me paraissait presque étrangère.
Mais les jours ont passé, et le calme est resté. J’ai compris que je n’étais plus en train de « traverser quelque chose ». J’étais entrée dans une nouvelle phase. Celle où l’intégration commence à se faire. Où tout ce qui avait été remué, dissous, transmuté, commençait enfin à s’aligner.
Ce n’était pas encore l’expansion, ni la clarté absolue, mais c’était un espace de respiration. Et cela suffisait. Je n’avais plus besoin de tout comprendre. Je n’avais plus besoin de chercher. Mon mental, épuisé par des mois de lutte, a fini par se taire. Et dans ce silence intérieur, j’ai redécouvert une forme de sérénité que je croyais avoir perdue.

Une circulation douce et vivante
Je me souviens d’un moment précis : j’étais assise, en train d’écouter une musique douce, quand j’ai senti cette vague d’énergie monter lentement en moi. Elle ne venait pas de l’extérieur. Elle n’était pas provoquée. Elle montait de l’intérieur, comme une réponse à quelque chose que je n’avais même pas formulé.
C’était un mouvement subtil, presque imperceptible, mais profondément vivant. Une fraîcheur dans le ventre. Une vibration dans la gorge. Une chaleur dans les bras. Et tout cela m’envoyait un message silencieux : « Tu es en train de renaître. »
Je n’ai pas cherché à comprendre. J’ai accueilli. Et plus j’accueillais, plus je sentais que le souffle circulait. Que quelque chose en moi, après s’être longtemps refermé, s’autorisait à s’ouvrir à nouveau.
Ne plus avoir besoin de se battre
C’est sans doute cela, le plus grand changement : je ne lutte plus. Je ne cherche plus à expliquer, à convaincre, à forcer une évolution. J’ai compris que l’énergie ne répond pas à l’insistance. Elle répond à la disponibilité.
Et depuis que j’ai cessé de vouloir avancer à tout prix, j’avance. Différemment. Silencieusement. Mais avec une cohérence nouvelle. Mon corps ne résiste plus. Mon cœur n’est plus fermé. Ma voix est là, douce, tranquille.
Je ressens que je ne suis plus dans la transition. Je suis dans l’après, dans ce moment où l’on reprend contact avec soi, non pas pour fuir le monde, mais pour revenir à lui… autrement.
Un seuil, pas une fin
Ce souffle, je l’accueille sans m’y accrocher. Je sais qu’il évoluera, qu’il changera peut-être de forme. Mais ce qu’il m’a appris reste : je n’ai plus besoin de chercher à revenir à « l’ancienne moi ». Elle n’existe plus. Et la nouvelle n’a pas besoin d’être définie. Elle a juste besoin d’être vécue.
Ce chapitre n’est pas une conclusion. C’est un passage. Une zone de calme avant une autre ouverture. Un sas entre deux versions de moi.
Je ne sais pas encore ce qui vient.
Mais je sais que je suis prête à le rencontrer.
Et après ?
J’ai appris que l’après-transformation ne ressemble jamais à ce qu’on imaginait.
Il est souvent plus doux, plus simple, plus nuancé. Il ne se manifeste pas dans les grandes décisions, mais dans l’espace que l’on crée pour respirer à nouveau.
Dans ce chapitre, je découvre que l’intégration d’un saut intérieur ne se fait pas en force, mais dans le relâchement. Dans la permission de ressentir, sans besoin de comprendre. Dans le droit de ne rien faire, juste d’être.
👉 Rendez-vous dans la prochaine partie : Je Suis – Analyse Chapitre 7 – La paix retrouvée
Avec lumière et sagesse,
© Sandrine Lumière
Révélatrice d’identité et Auteure
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